Qi Gong Philosophie ..suite

19/01/2013
Suite de l'article , comment appréhender sa vie d'une facon plus sereine en pratiquant un Art traditionnel chinois, tel le Qi Gong.. (Blog 10/12/06)

 

Nous voici donc désormais sur la « Voie »…le physique répond présent par des « ressentis » , car le Qi (l’énergie) , circulant mieux à travers le corps par le biais d’exercices appropriés ,notre perception du monde ,change ,se modifie, l’esprit s’ouvre et là nous abordons sans réticence ,l’aspect philosophique  afin de mieux « comprendre »….Mais avant tout , la question rituelle ,qui jaillit à chaque fois ,qu’un élève commence à « ressentir » l’énergie.. » « C’est quoi ?ce  que ressens, !!… »

Là nous allons expliquer le « QI »….Le concept le plus simple et le plus général de la pensée Taoïste est celui de « QI ».  Ce mot à lui seul génère tout un tas de discussions et de traductions plus ou moins heureuses,  telles que : air, souffle vital, essence vitale, vent énergie…etc.. Bien que difficile à définir, essayons de nous le représenter comme étant l’énergie qui active l’univers, le principe vital qui fait vivre les minéraux, végétaux, les êtres etc.… le Qi se condense, se disperse dans une alternance de cycles énergétiques négatifs et positifs (Yin/Yang), qui se matérialisent de différentes façons, sous des aspects multiples.. On ne peut ni le créer, ni le détruire. Le Qi se transforme et réapparaît sous des aspects nouveaux. Le QI est à la source de tous les mouvements de l’univers, il est à la source de notre énergie vitale. Il assure la cohésion des choses et des êtres. En fait sans ce principe vital, nous n’existerions pas .Donc, il est évident qu’il est omniprésent et que sans rien faire nous pouvons vivre quand même, en effet, mais le fait d’en prendre conscience et de le « ressentir », va nous permettre de la diriger, la condenser, en faire une réserve d’énergie vitale afin de pouvoir y puiser à la demande, et de permettre d’améliorer notre santé et notre longévité, pour certains accéder même à l’immortalité..(Nous aborderons ce sujet dans un autre article.).                      

                                              Les 7 piliers du TAO

 

Pour le Taoïsme, le terme « Mère » est l’aspect sans forme du Tao, tandis que le terme « enfant » se réfère au cosmos en tant que multitude de formes changeantes. Comprendre l’un c’est comprendre l’autre, et « lycée de Versailles » (vice et versa). Négliger la mère, c’est s’accrocher aux choses matérielles et s ‘ attacher obsessionnellement  aux apparences superficielles. La perception de la vie devient futile et insatisfaisante : dénuée de sens ! Négliger l’enfant, c’est mépriser le monde matériel et se concentrer seulement sur les biens immatériels : une fois de plus c’est  insensé. Ce qui est particulièrement intéressant dans cette pensée, c’est que l’on retrouve à l’heure actuelle, dans ce que l’on appelle « le New Age », le nouvel age (restons simple) ,( NDR/ combien , il est vrai que dans ces nouvelles énergies qui nous arrivent ,et nous aurons l’occasion d’en reparler, un tas de personnes croient se reconnaître et fleurit ainsi partout , des groupes ou mouvements de pensée dit « philosophiques » ,avec comme il se doit , un rituel de la dialectique…Zen, Cool, tendance ,connexion, Chanel (et non pas le No 5),  new age  ,lumière (à ce propos il y en a même qui parlent de lampe, etc…), le concept de corrélation entre tous les corps (physique, mental , émotionnel, etc..). L’exemple flagrant, se situe au niveau des compétitions sportives, l’individu qui a misé tout sur le physique, à l’age de 28 ans, et parfois même avant, se voit déjà classé parmi les « vieux » ; aussi bien à l’opposé, les personnes ayant tout concentré sur le spirituel, se retrouve bien des fois, errant dans les « limbes » , du « no comprendo » ,qu’est ce que j’fou ici, si « jaurai su !j’aurai pas venu ! »…ou la bande de « vieillards » que « BODHIDHARMA, trouva au temple Shaolin, qu’il jugea « décrépis, mais dont il fut plus  amène  à ne point le  mentionné, mais leur imposa des exercices physiques, afin de retrouver une « unité » complète de l’être, ce qui devint les exercices connus sous les « 18 mains de Lo Han »..,

En fait ne serait il pas plus simple et plus judicieux de jeter un regard en arrière, les grecs disaient « Men sana in corpore sano », et tout simplement plus proche de nous, l’expérience de tout un chacun, dans une entreprise qui échoue ou qui réussie, et dont le constat se solde par un : « De toute façon, je ne le sentais pas !!! ». (Nous retrouvons cela, typiquement flagrant dans l’exercice du « coup de la barre », dans l’un des articles précédents. Si vous n’êtes pas en phase avec vous mêmes, ou bien simplement dans le physique, ou le contraire, ce qui pourra se passer c’est un joli trou dans la gorge ou une blessure plus grave.)

 

« Le 1er pilier : le concept d’absence ou de forme » « WU JI »

 

    En observant la nature et les effets de l’énergie dans le corps humain, les Maîtres taoïstes furent capables de suivre la trace des énergies Universelles jusqu’à leur origine. Ayant mis au point une approche empirique qui leur permettait d’entrer en contact avec cette source de phénomènes observables, ils purent définir le concept de vide originel : « WU JI », et en faire le point de départ de la création. On en parle comme d ‘une sphère vide, car il est au delà de toute description.

   Comparons cette idée à celle de la mère et de l’enfant. Englober les deux, c’est accueillir l’ensemble du cosmos et comprendre que l’esprit et la matière ne font qu’un. Ce concept de forme et d’absence de forme est le premier pilier fondamental du « Tao ». qui est parfait, tangible, vide. Les initiés parlent de « grand Tao ». Le « vide », la vacuité des bouddhistes, tout simplement « la source », (oui, Dieu, aussi). Dans le Taoïsme, on appelle cela le « WU JI » (source originelle). Nous sommes dans limmatériel, mais, pour que l’énergie puisse générer les formes de la « Vie », de la nature et de l’univers et leurs effets, il fallait que quelque chose remue au sein même du « WU JI ». Ce premier mouvement aurait provoqué la division des mondes matériel et immatériel. Alors commencèrent les mouvements de l’univers.

 

«  Le 2ème pilier : le concept du Yin et du Yang »

 

  S’ensuivirent, les premières variations observables des énergies universelles émanant du « Wu Ji », le Yin et le Yang. Ces deux qualités d’une même énergie peuvent être considérées comme les pôles positif et négatif de l’énergie originelle. Le « Yin/Yang », sont les tendances inséparables de toutes les énergies, il est impossible de trouver l’un sans l’autre. Il ne peut y avoir de lumière sans obscurité, de jour sans nuit, de masculin sans féminin etc…De plus dans le Yang, il y a toujours un peu de Yin, et dans le Yin toujours un peu de Yang. Un peu comme les deux faces d’une même pièce de  monnaie. De sorte que ce qui est saisi à un moment donné est simplement une perception de la même chose, soit Yin, soit Yang. Yin et Yang se complètent mutuellement, et leur antagonisme produit un phénomène de limitation mutuelle (la présence du Yin s’oppose au développement excessif du Yang et vice et versa). Leur unité s’exprime dans un état d’équilibre, chaque aspect croissant au détriment de l’autre. Inversement le déclin de l’un favorise l’ascension de l’autre. Bien entendu, cet équilibre est dynamique et évolue sous une forme cyclique Cela s’observe dans la succession des saisons. En été le Yang atteint son point culminant ; aussitôt après cette apogée, Le Yin commence à croître alors que le Yang décline progressivement. Dans l’être humain la substance est Yin tandis que l’activité fonctionnelle est Yang. L’état d’équilibre dynamique issu de la confrontation du Yin et du Yang conduit à une unité cohérente. On peut parler pour cette explication d’opposition du Yin et du Yang, mais ils sont aussi interdépendants, dans le sens où l’un ne peut exister sans l’autre, et qu’ils sont utiles l’un à l’autre. Cela est vrai tant sur le plan philosophique que théorique, puisqu’ils ne peuvent se définir que l’un par rapport à l’autre ; pas de nuit sans jour, pas de nord sans sud etc… Le Symbole que personnellement j’adore est la représentation de cette fameuse dichotomie, qui n’est pas un opposé mais une complémentarité, le « TAI JI ». (ce cercle divisé en 2 parties, l’une noire avec un point blanc à l’intérieur, et l’autre blanche avec le point noir à l’intérieur.). N’avons nous pas  « Homme » une part féminine en nous, et vous « Femme »  une part masculine ?..Vous pouvez expliquer absolument tout, de ce qui compose l’univers, les réactions des gens, les causes à effet, en se basant sur le concept du Yin et du Yang. Tout ce qui se passe dans votre vie ou autour de vous ne peut en aucun cas déroger à cette règle. Voici un premier pas et non le moindre dans le domaine , de la connaissance spirituelle , et qui peut éclairer certaines de nos réactions ou nous faire déjà mieux appréhender notre chemin de vie et nos relations entre nous même et les autres.

To be continued....